Votre emploi du temps est bien plein, vous cumulez les heures, les projets, vous vous sentez souvent fatigué·e, mais vous vous dites « c’est bon, je gère, ça va aller, je suis solide ». Mais comment savoir justement, si cela va aller, vraiment ?

Car sur les 3 dernières années, les chiffres du burn-out ont triplé, et cela ce n’est que la partie visible de l’iceberg, les cas repérés et identifiés officiellement et uniquement en ce qui concerne le salariat. Autant dire que la réalité est certainement beaucoup plus catastrophique.

Alors, fatigue passagère ou gros risque de burn-out, comment savoir et agir avant qu’il soit trop tard ? Car avant le burn-out, il est encore relativement simple d’agir. Une fois passé l’effondrement en burn-out, il faut minimum un an pour s’en remettre, à condition d’être bien suivi·e. La question est donc d’importance et faire l’autruche est la pire des stratégies.

Quels signes doivent réellement vous inquiéter ?

• Vous avez un emploi du temps très chargé.

• Vous n’avez pas souvent ou pas du tout le temps de vous poser, parfois même vous sautez un repas ou vous ne prenez pas le temps de passer aux toilettes.

• Vous rencontrez de plus en plus souvent des problèmes de concentration, de mémorisation.

• Vous avez des douleurs par moment, des réactions au niveau de la peau, des tensions musculaires, des maux de tête ou autre.

• Vous êtes plus souvent énervé.e, anxieux.se ou frustré.e que d’habitude ou vous vous mettez à pleurer sans raison particulière.

• Vous avez des moments de fatigue importants, votre énergie est très fluctuante.

• Votre sommeil n’est pas reposant ou perturbé. Souvent, vous vous réveillez très tôt, le cerveau déjà en action.

• Vous avez arrêté de faire du sport depuis longtemps ou au contraire vous venez d’accélérer le rythme et envisagez même peut-être de préparer un marathon ou l’ascension d’un haut sommet.

• Votre entourage semble s’inquiéter pour vous et vous suggère de ralentir.

Si la quasi-totalité de ces signes sont présents, surtout s’ils le sont depuis plus de 6 mois, alors il faut réagir. Passer à l’action maintenant peut vous éviter des longs mois / de longues années de burn-out, sans pouvoir travailler ou fonctionner normalement.

La première chose à faire : vous arrêter, mettre le travail en pause quelques jours, voire quelques semaines. Puis revoir votre rythme général, ralentir, faire de vraies pauses régénératrices, apprendre les techniques simples du quotidien qui pourront vous éviter le pire.

Si vous n’êtes toujours pas sûr·e d’être à risque de burn-out, pourquoi ne pas vous tester avec notre Baromètre du Burn-out ? C’est simple et rapide. Et n’hésitez pas à revenir vers nous avec vos questions sur le sujet.

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