Votre sommeil juste avant un burn-out
Dans mon dernier blog, je vous disais que le fait de se réveiller très tôt, le cerveau déjà en action peut être un des signes que vous êtes à risque de burn-out. Bien sûr il faut que d’autres signes soient présents pour pouvoir le confirmer et notamment que vous soyez en surcharge au niveau de votre emploi du temps.
Mais si les autres signes que je mentionnais sont présents, quelles particularités de votre sommeil peuvent vous alerter ? Le cas le plus courant : si votre sommeil était jusqu’à présent plutôt bon, soudain vous vous rendez compte que vous vous réveillez plus tôt que d’habitude, régulièrement. Par exemple, vous étiez généralement réveillé·e à 7h et vous vous réveillez maintenant quasiment tous les jours vers 5h. Et surtout, votre cerveau se met à mouliner dès que vous vous sentez réveillé·e, vous pensez à tout ce que vous avez à faire dans la journée, vous êtes en mode « action » et vous finissez peut-être même par vous lever pour prendre de l’avance sur votre emploi du temps. Puis, au fil des semaines, des mois, votre sommeil est de plus en plus perturbé et devient de moins en moins reposant.
Si c’est votre cas, il est temps de faire une pause dans votre emploi du temps et de faire le point car ces perturbations du sommeil sont en général le signe que le burn-out n’est pas loin.
Si vous craignez d’être à risque de burn-out, pourquoi ne pas faire le test ?
Votre sommeil en burn-out
Si vous êtes déjà en burn-out, vous dormez enfin beaucoup mais ce sommeil n’est pas récupérateur et vous vous réveillez tout aussi fatigué·e. Souvent, vous faites de nombreux cauchemars, vous pouvez même vous réveiller la nuit en pleine crise d’angoisse.
Pour pouvoir améliorer votre sommeil, il vous faudra beaucoup de temps. Se remettre d’un burn-out prend de nombreux mois. Il vous faudra aussi de l’aide. La sophrologie est particulièrement adaptée pour réguler le sommeil et apaiser les angoisses. Vous apprenez à vous détendre profondément et à calmer l’anxiété.
N’hésitez pas non plus à faire une vraie sieste, 1h30 à 3 heures, soit un ou deux cycles de sommeil complets. Vous avez beaucoup de rattrapage à faire et ce qui ne serait trop long en temps normal devient indispensable pour récupérer.
Et après ?
Le burn-out laisse-t-il des séquelles sur le sommeil ? Si vous avez été bien accompagné·e pendant votre burn-out, vous devriez retrouver un sommeil calme et réparateur. Bien sûr, il vous faudra aussi apprendre comment travailler, fonctionner autrement au quotidien pour ne pas risquer la rechute. Mais si c’est le cas, vous devriez enfin à nouveau pouvoir dormir sur vos 2 oreilles. Ce qui peut éventuellement changer, c’est que vous gardiez une difficulté à vous réveiller le matin tôt. Le « réveille-matin » du corps est le cortisol or vos surrénales ayant totalement dysfonctionné pendant des années et n’ayant plus ou très peu produit de cortisol pendant tout votre burn-out, elles gardent en général une difficulté à redémarrer le matin.
Dans ce cas, si vous avez la chance de pouvoir moduler vos horaires, choisissez de commencer à travailler plus tard (à partir de 10h par exemple) ou pensez à bien récupérer pour ne pas risquer de vous épuiser à nouveau, grâce à une micro-sieste de 5 à 20 minutes en début d’après-midi par exemple ou en veillant à dormir plus le week-end.
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